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"Je suis désolé". Elle soupira, premier jour de son nouveau boulot et la voici avec un chemisier taché d'une énorme tâche de café. Elle leva les yeux vers le jeune homme avec un sourire
"Pas grave, je ne regardais pas devant moi de toute manière. Mais, bon je peux dire adieu à mon boulot". Elle rigola de plus belle en voyant la tête du jeune homme
"Katie" Lui adressant sa main, pour la serrer
"Fitz". Elle fit un grand sourire
"J'accepte volontiers le café que vous allez m'offrir". Il rigola et l'invita à s'asseoir. Elle avait raté son rendez-vous mais celui-ci de rendez-vous lui avait fait le plus grand bien. Elle regarda l'heure sur son téléphone et soupira
"Je vais devoir partir, mais j'étais contente de vous avoir connu. Je vous envois la facture pour le chemisier ". Elle fit un clin d'oeil et inscrivit sur une serviette son numéro de téléphone
"Vous prenez les devants j'adore". Elle éclata de rire un rire franc et sincére, un rire qu'elle n'avait plus sorti depuis longtemps
"Oh non, je vous donne juste mon numéro, pour recevoir chaque jour un SMS avec des excuses". Il se leva attrapa sa veste
"Le boulot m’appelle aussi, mais je vous envois un SMS ce soir Katie"".Son coeur battait la chamade, et elle quitta le restaurant sourire aux lèvres si seulement elle savait qu'un orage allait bientôt s'abattre
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La pluie s'abattait sur la ville et les larmes sur ses joues. Elle lui hurlait dessus
"Connard". Elle n'osait même plus le regarder, elle ne voulait pas voir son regard
"Arrête Kat'. Il essaya d'attraper son bras, mais elle le recula. Elle essuya ses larmes. Il lui avait mentit depuis le début, il avait caché son métier. Elle l'avait aimé pendant 6 mois sans savoir la vérité. Elle lui avait donné son coeur, son âme. Elle lui tourna le dos, ne voulant pas montrer ses faiblesse. Il lui hurla d'attendre, elle renifla
"Sinon quoi? Tu vas me tirer dessus ? Comme vous avez fait avec mon frère ? Tu veux moi mes papiers ". elle se retourna se rapprochant de lui à la vitesse la lumière levant les mains en l'air
"Tu peux tirer, et tu diras que je me suis approchée trop vite de toi. Vous savez bien faire dans la police non?". Il attrapa avec violence les poignets de la jeune femme,la regardant dans les yeux
" Kat' Putain, arrête. Je t'aime d'accord. Nous avons vécue des supers mois ensemble alors stop". Elle était dans son monde, n'entendant plus rien. Elle était énervée
"J'arrête quoi Fitz? J'arrête quoi ? De te dire la vérité ?
Ose me dire que les noirs ne se font pas plus tuer? Ose me dire que les policier n'ont pas de préjugés ? Ose me dire que les gens de ce putain de pays ne sont pas fascistes". Elle osa enfin affronter son regard, putain que ses yeux étaient beaux. Elle voulait l'embrasser, se jeter sur lui. Elle se dégagea lui mit une claque et partit en courant
"KAT , PUTAIN KAT". Elle ne l'écoutait plus, partant en courant et composant le numéro de Cal, il fallait qu'elle lui parle
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